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Pas de tempête sur le subnotebook

Petit, pratique, voire tendance pour même pas 300 euros? Cela devrait bousculer le marché, non? Une petite enquête auprès de resellers belges prouve cependant qu’ils ne se bousculent pas pour ventre ces portables bonsaï.

Les Ultra Mobile Personal Computers ou UMPC, mini-portables, subnotebooks, netbooks: les synonymes ne manquent pas. Ils se réfèrent tous à une nouvelle catégorie de portables qui ont fait leur apparition en octobre dernier avec le lancement de l’Asus Eee PC. Caractéristiques principales: un petit format et un poids équivalent, couplés à un prix très bas, la moitié d’un portable ‘normal’. Chaque médaille a évidemment son revers: ces mini-portables ne possèdent qu’un petit écran, un clavier minuscule et il ne faut pas trop en attendre au niveau des prestations. Mais pour ceux qui ne veulent que surfer, lire leurs mails, écrire un texte et regarder un film sur YouTube, il n’en faut pas plus. Les analystes ne parviennent pas à se mettre d’accord sur la manière dont les subnotebooks vont se comporter cette année. Gartner prévoit 5,2 millions de ventes au niveau mondial, tandis que Market Intelligence Center (MCI) en compte plus de 8 millions.

Frileux

Pour l’instant, c’est encore une catégorie limitée. Outre Asus et Packard Bell, on ne trouve chez nous que Acer, MSI et Flybook. Ce dernier a été le premier UMPC vendu en Belgique, très beau et sophistiqué, mais très cher et peu représenté.
D’un autre côté, ce type d’appareils rencontre un beau succès, et cela a également réveillé les grands fabricants de portables. Dans les prochains mois, il faut s’attendre à la sortie d’autres mini-portables, notamment chez HP et chez Dell. Il est logique dès lors que les chiffres pour l’année prochaine soient plus élevés. Gartner parle de 9 millions d’appareils en 2009, et MCI même de 18 millions.
Les distributeurs et resellers belges restent cependant frileux, explique Dirk De Jonghe de l’association belge des vendeurs de PC (BCD). "Chez nos resellers, les ventes d’UMPC restent très faibles. Certains n’ont même reçu aucune demande pour ce type d’appareils. C’est souvent du au fait qu’ils nb’ont pas ce type d’appareils de stock ou qu’ils ne l’exposent pas dans leur magasin. Il faut pouvoir voir et manipuler ce genre d’appareil."
 

Un PC pour le voyage

Dans la pratique, les acheteurs sont surtout des jeunes, comme  des étudiants par exemple, des gens qui sont à la recherche d’un gadget mais aussi qui souhaitent pouvoir rester en ligne en voyage. "Un de nos dealer a vendu ce type d’appareil à un docteur qui voulait l’utiliser comme un gros agenda", explique D. De Jonghe. "Il voulait quelque chose de plus facile à lire qu’un smartphone ou un PDA, avec des possibilités d’enregistrement suffisantes et facile à porter. Pour ce type de client, c’est donc un outil pratique, réellement utilisable."
"Notre expérience est que les acheteurs sont très divers", explique Ralph Van Lysebeth, country manager Belux & Zwitserland chez Packard Bell. "Il y a de nombreux étudiants, mais également des utilisateurs professionnels. De nombreuses personnes se concentrent sur le prix peu élevé et le voient comme un petit PC de remplacement à prendre en voyage, plus pour surfer et consulter ses mails. Grâce au disque dur, il a plus de possibilités qu’un PDA. Vous pouvez par exemple y conserver des photos, voire même les y retoucher."

Pas de cannibalisation

D’après R. Van Lysebeth, le subnotebook ne menacera jamais le portable classique, simplement parce que ses prestations sont très différentes. "Les marges sont plus faibles car le prix de vente est moins élevé, mais il ne cannibalisera certainement pas le portable classique ".
Le prix faible des subnotebooks ne signifie d’ailleurs pas que le seuil d’accès au portable baisse. "C’et argument n’est pas du tout valable", affirme D. De Jonghe. "Si un étudiant vient pour acheter un portable, je ne vais pas lui conseiller un UMPC. Pour deux cents euros de plus, il aura nettement plus de possibilités".
Pour Packard Bell, les ventes sur la première année ont été bonnes, même s’il s’agit d’un produit de niche. "C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous allons bientôt lancer un deuxième modèle sur le marché", annonce R. Van Lysebeth. "Le premier a été un test pour nous. Nous savons désormais qu’il existe un marché, et nous nous y lançons."

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