Q&A: Consultance

1. Qu’est-ce que la consultance?
Qui pense consultance, pense donner des conseils. Et il a raison, même si la cela comporte encore beaucoup d’autres aspects, comme la délimitation du problème ou la formulation et une analyse approfondie de la situation. Il convient en outre d’établir une distinction claire entre les différentes sortes de consultance. Ainsi, le strategic consulting propose des conseils sur la stratégie à long terme de votre société. Le management consulting porte sur la mise en pratique de cette stratégie à long terme. L’IT consulting, la forme de consultance la plus technique, consiste à engager des experts chargés d’élaborer un projet technologique concret. Dans la pratique, management consulting et IT consulting se confondent. Ces services sont d’ailleurs souvent proposés par une seule et même société. Enfin, il existe également un vaste éventail de consultants dans le domaine des ressources humaines.

2. En quoi un consultant peut-il vous aider?
Il est pratiquement impossible de s’entourer d’experts dans tous les domaines. De plus, les développements technologiques et les tendances comme la SOA, l’open source, la migration d’applications, l’offshoring et la virtualisation nécessitent une spécialisation de plus en plus poussée et ont un sérieux impact sur les projets à exécuter. Les grandes entreprises font dès lors régulièrement appel à des consultants pour obtenir des conseils au sujet de l’évolution de leur société ou de leur secteur, ou pour rester compétitive et diminuer les coûts. Ce sont principalement les grandes entreprises qui se tournent vers la consultance TIC, mais les PME peuvent souvent en retirer une valeur ajoutée, elles aussi. Elles ont davantage besoin de business consultants pouvant leur fournir des conseils en matière de RH, de comptabilité, etc.

3. La consultance est-elle abordable?
Les prix varient fortement, étant donné qu’aucun projet ne se ressemble. Tel consultant demande en moyenne 1 000 euros par jour, d’autres arriveront à un montant total allant de 7 500 à 10 000 euros pour de petits projets et de 50 000 à 200 000 euros pour des missions plus complexes.
Il est également possible d’obtenir des subsides. Les bureaux de consultance peuvent être reconnus comme organisation de consultance de qualité via BEA (Budget voor Economisch Advies), de sorte que les PME peuvent bénéficier d’un soutien du gouvernement flamand allant jusqu’à 5 000 euros sur une période de trois ans lorsqu’elles font appel à l’un de ces bureaux. Dans la région de Bruxelles-Capitale, une PME qui fait appel à un consultant pour résoudre un problème spécifique peut bénéficier d’un remboursement de 50% des frais encourus. La région wallonne prévoit-elle aussi le remboursement partiel des missions de consultance, à hauteur de 12 500 euros maximum.

4. Comment trouver un bon consultant?
Le mieux est de commencer par rédiger un Request for Proposal (demande d’offre) clair et complet ou un Request for Information (demande d’informations) préalable. Il peut également être utile de rechercher des informations sur la Toile au sujet du consultant. Les sociétés de consultance publient généralement sur leur site de nombreuses informations concernant leurs spécialisations. Plus précieuses encore sont souvent les références fournies par les sociétés du même secteur ou rencontrant le même défi que vous. N’hésitez pas à utiliser les nombreuses possibilités de réseautage pour mettre sur pied un vaste réseau afin d’interroger des personnes de confiance sur leur expérience avec une société de consultance. Et insistez pour voir le CV de la personne qui vous conseillera. Vous ne voulez en effet pas un débutant.