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Microsoft teste un modèle de location pour Office

Microsoft veut commercialiser sa suite Office via une licence de location. L’éditeur confirme qu’il va commencer des tests au cours de ces prochains jours pour étudier des logiciels qui, associés à la suite de sécurité OneCare, seront commercialisés sous forme d’abonnement

 Le produit groupé porte le nom de travail Albany. Microsoft a l’intention de lancer très rapidement une version bêta limitée. Le but étant d’avoir une offre de location définitive dans le courant de l’année.Les conditions sont simples: tant que l’utilisateur paie, il a droit à la dernière version de Microsoft Office et OneCare. Quand l’abonnement expire, les droits sur le logiciel disparaissent.
 
Dans cette offre, Microsoft fournit certains programmes gratuitement. Les utilisateurs reçoivent ainsi notamment Office Live Workspace, Photo Gallery et Mail. Si le test est un succès, il n’est pas exclu que d’autres programmes de l’éditeur américain soient mis à disposition de cette manière.
 
L’un des principaux motifs pourrait être la volonté de Microsoft de trouver un meilleur modèle de ventes pour ses produits. Quelques euros par mois, c’est toujours moins cher que les 120 euros de Microsoft demande maintenant pour Office 2007. On trouve actuellement des alternatives gratuites comme OpenOffice.org et Google Docs & Spreadsheets, qui sont devenues de plus en plus professionnelles.
 
Du reste, c’est sans doute la première fois que Microsoft tente de séduire le grand public par un nouveau modèle de licence, mais aux Etats-Unis, les entreprises peuvent déjà louer des logiciels depuis longtemps. L’été dernier, l’éditeur y avait lancé CRM Live, un élément d’Office Live, un système où le client paie pour l’utilisation de l’application hébergée par ailleurs – avec les données complémentaires – sur les serveurs d’un partenaire de Microsoft. Celui-ci peut gagner 10% du prix de la location. On ne sait pas encore actuellement si ce sera la cas d’Albany. Il est sûr par contre que Microsoft ne semble pas avoir l’intention de s’en tenir obstinément à ses business models actuels, bien que cela puisse entraîner à terme des frictions avec ses partenaires actuels.
 
 
 
Avec le concours d’Ina Fried, CNet.

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