Les informaticiens attirés par le service public

Ces derniers mois, il est clair que l’insécurité économique est la raison pour laquelle de plus en plus de personnes optent pour un emploi dans le service public. Les organisations publiques comme Fedict et Selor signalent que de nombreux informaticiens aimeraient être fonctionnaires.

Entre juin et la mi-juillet, Fedict a reçu presque deux fois plus de réponses aux offres d’emploi qu’elle a diffusées que la moyenne d’un autre mois. Fedict Select, la branche de recrutement de Fedict, a lancé il y a deux mois une campagne de recrutement pour plus de 50 fonctions. Dans l’ensemble, Fedict a reçu plus de 900 réactions à ces offres. On remarquera qu’il y a eu près de 250 candidatures spontanées. Les profils les plus populaires pour lesquels on a répondu sont le help desk de première ligne, project manager, analyste/programmeur Java et développeur.

Chez Fedict, on croit que l’intérêt pour un emploi d’informaticien dans la fonction publique est lié à la recherche de stabilité et de sécurité de l’emploi. Mais d’après Christine De Koninck, responsable des RH de Fedict, il y a un facteur social qui joue également. "On trouve important de collaborer à des projets concrets qui améliorent la vie de nos concitoyens et des entreprises."
 
L’administration cherche en permanence de nouvelles formes de communication en matière de recrutement. Selor va par exemple lancer en octobre une campagne pour trouver plus de cent ingénieurs et informaticiens et utilisera à cet effet un jeu informatique interactif.

Concernant précisément le recrutement et la rétention de bons informaticiens, Minoc Business Press organise le 8 octobre un séminaire de la série ‘Business meets IT’. Le séminaire sur la gestion de la rétention présentera notamment des cas pratiques d’entreprises comme Smals, Bull, USG Innotiv et la KBC. Le séminaire sera animé par Bob Delbecque, le maître de cérémonie de la journée.