Près d'une entreprise sur dix part à l'étranger
Le tabou du recours à la main d’oeuvre IT étrangère appartient au passé. Près d’une entreprise belge sur dix pratique aujourd’hui l’offshore ou le nearshore. Il est à l’ordre du jour de près d’un quart des entreprises de plus de 500 salariés.
”Votre entreprise pratique-t-elle l’offshore ou le nearshore, fait-elle par exemple développer des programmes en Inde ou en Europe orientale?" C’est la question qui accompagnait l’enquête menée par InSites Consulting et notre confrère Smart Business Strategies. Cette enquête approfondie et annuelle est réalisée en fonction de l’Annuaire ICT qui sortira aux alentours du 20 août.
En tout, 9% répond affirmativement à cette question. L’offshore et le nearshore semblent donc assez bien intégrés, surtout dans les grandes entreprises de plus de 500 salariés. Parmi elles, 17% pratiquent l’offshore ou le nearshore. Dans cette catégorie, elles sont encore 6% à l’envisager. En tout, ce thème est à l’ordre du jour d’un quart des très grandes entreprises.
Il n’est guère surprenant que l’offshore soit plus rare dans les petites PME. Dans ce type d’entreprises (avec moins de 50 salariés), 4% pratique actuellement l’offshore ou le nearshore et le même nombre l’envisage. Finalement, les entreprises wallonnes y ont moins recours que les flamandes et bruxelloises.
